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Philippe André – May 2022
Avis à la population progressive :
Préparez-vous à accueillir Mister Ben CRAVEN ! Le natif de BRISBANE nous propose ici son cinquième album et quel album !!! la suite logique du parcours musical de CRAVEN à ce jour, habituellement je ne suis pas friand des artistes solos mais là je m’incline…Quelle claque ! Deux titres seulement d’un peu plus de dix-neuf minutes chacun suffisent pour mon plus grand bonheur et j’espère qu’il en sera de même pour vous ?
Un album essentiellement instrumental rythmé par la six cordes de Ben CRAVEN avec des arrangements orchestraux assez rock à tomber…Les rares paroles sont là pour rappeler que tout est possible dans la société en 2022, voir les extrêmes tensions actuelles sur la scène politique internationale. Visuellement, la couverture de l’album est un régal, avec des illustrations époustouflantes de Freyja DEAN, oui, oui la fille de…graphiste de grand talent, bon sang ne saurait mentir.
“Last Chance To Hear” de 2016 fut déjà considéré comme un chef-d’œuvre du rock progressif cinématographique, ce nouvel album est au-dessus ! Tellement au-dessus qu’à la première écoute, je n’ai pas vu passer les dix-neuf minutes de “Die Before You Wake” car les huit sous parties s’enchainent avec une telle fluidité, une telle aisance dans la composition que le mot idoine pourrait être topissime (10/10), sans aucune envie de mourir avant de se réveiller…
Et “Amnis Flows Aeternum” n’a qualitativement rien à lui envier, dans la même veine mélodico symphonico progressive (si je mets 9/10 c’est que censément la perfection n’existe pas en musique ou dans tout autre domaine), mais soyez-en sur les deux suites sont égales en qualité.
Les quatre “Bonus tracks” sont des extraits “Single edit” des deux longs morceaux de l’album, pour découvrir Ben CRAVEN et pour les programmateurs radio qui n’auraient pas envie de diffuser des pièces de dix-neuf minutes, le tout passe comme une lettre à la poste. L’œuvre musicale progressive de l’année 2022 en ce qui me concerne.
Translation via Google
Notice to the progressive population:
Get ready to welcome Mister Ben CRAVEN! The native of BRISBANE offers us here his fifth album and what an album!!! the logical continuation of CRAVEN’s musical journey to date, usually I’m not fond of solo artists but here I bow…What a slap! Only two titles of just over nineteen minutes each are enough for my greatest happiness and I hope it will be the same for you?
An essentially instrumental album punctuated by the six strings of Ben CRAVEN with orchestral arrangements quite rock to die for… The rare lyrics are there to remind us that everything is possible in society in 2022, see the current extreme tensions on the international political scene. Visually, the album cover is a treat, with stunning illustrations by Freyja DEAN, yes, yes the daughter of…a very talented graphic designer, dammit wouldn’t lie.
2016’s “Last Chance To Hear” was already considered a masterpiece of cinematic progressive rock, this new album is above it! So much above that on the first listen, I didn’t see the nineteen minutes of “Die Before You Wake” go by because the eight sub-parts follow one another with such fluidity, such ease in the composition that the appropriate word could be topissime (10/10), without any desire to die before waking up…
And “Amnis Flows Aeternum” has nothing to envy qualitatively, in the same progressive melodic symphonic vein (if I put 9/10 is that supposedly perfection does not exist in music or in any other field), but be sure the two suites are equal in quality.
The four “Bonus tracks” are “Single edit” extracts from the two long pieces of the album, to discover Ben CRAVEN and for radio programmers who would not want to broadcast nineteen-minute pieces, the whole thing goes like a letter in the post. The progressive musical work of the year 2022 as far as I’m concerned.